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Et nous pensons également, sans que cela soit l’unique moyen de « vivre et construire ensemble », qu’une des premières marches possibles pour repasser à l’action collective est la syndicalisation. Nous vous proposons ici quelques témoignages pouvant illustrer le choix de la syndic-action !!!
Huit ans que je suis dans le métier, et huit ans que je me sens débordée et que j’ai la tête dans le guidon. Me syndiquer ma deuxième année d’enseignement m’a permis d’avoir toutes les informations sur les nouvelles réformes, les lois, et les circulaires de l’Éducation Nationale sans les chercher, car au début on n’a le temps de rien… Cela me permet d’avoir des temps formels d’échanges et de stages syndicaux. Cela me permet également de participer à des instances nationales pour comprendre le fonctionnement du syndicat et de notre métier, de prendre du recul sur les circulaires et réformes dans notre métier, et réfléchir à leur bien-fondé. Cela me permet enfin de prendre part aux décisions et votes sur les actions à mener au sein de ma section pour que les valeurs de l’école soient défendues pour tous.
Depuis 1980, j’ai toujours été syndiqué parce que je refuse de rester isolé face à une administration qui ne répond pas toujours à nos préoccupations légitimes.
Après la mise à l’écart des courants Unité et Action, Ecole Emancipée au sein de la FEN et du syndicat Sni-Pegc en 1992, la naissance d’une nouvelle fédération syndicale permet de jeter les bases d’un syndicalisme nouveau, combatif, revendicatif et constructif afin de fédérer les collègues souhaitant un grand service public de l’Education.
Etre syndiqué, c’est un acte militant qui ne nous attire pas particulièrement la sympathie de nos supérieurs.
Je suis très fier de mes engagements dans des luttes difficiles, parfois très longues avec le Snu-ipp / FSU pour des revendications fortes comme le mouvement de 1993 et l’accès pour tous dans le corps de professeur des écoles, la grande manifestation parisienne du 16 janvier 1994 contre la modification de la loi Falloux, pour le respect de la laicité dans le service public.
Les mouvements de l’automne 1995 pour le maintien de notre régime des pensions et des droits à la retraite ont permis une première victoire quand d’autres syndicats collaboraient avec le pouvoir en place.
En 2003 et en 2010, les luttes n’ont pas permis de gagner mais elles ont mis en lumière les nécessités de combattre ensemble face à des gouvernements inflexibles.
Certains pensent peut-être que se syndiquer n’est plus utile car nous n’obtenons pas beaucoup face au Ministère.
Imaginons un monde sans syndicat revendicatif auprès des professeurs, ce serait le retour du choix du roi et des sanctions arbitraires sans aucun recours.
Alors, en ce début d’année, prenons le temps de mieux s’informer sur l’action du Snu-ipp / Fsu 87 pour ne plus rester isoler dans notre classe, dans une école.
Plus nombreux aujourd’hui, plus forts nous serons demain avec un syndicat unitaire, novateur et toujours auprès des collègues.
Si vous êtes désormais convaincu-e-s, c’est ICI ; vous pouvez le faire directement sur notre site (même en paiement fractionné). Si vous êtes hésitant-e-s, nous restons à votre écoute pour toutes questions et toute aide.
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